MANEO Habitat s’engage dans une démarche de désartificialisation pour redonner vie aux sols…

MANEO Habitat s’engage une nouvelle fois pour l’environnement en se lançant dans une démarche de désartificialisation

La désartificialisation consiste simplement à redonner vie et à recréer de l’espace vert et un écosystème là où il n’y en plus à cause de l’urbanisation.

Compartiment-clé de la biodiversité terrestre, le sol vivant se réduit en France sous la pression de l’urbanisation et de l’artificialisation.

Alors que les pouvoirs publics se mobilisent autour de l’objectif « zéro artificialisation nette », les acteurs du génie écologique contribuent à améliorer les connaissances et à développer des solutions pour restaurer les sols dégradés.

Chaque année, la France perd 66 000 hectares de sols naturels, agricoles ou forestiers, soit l’équivalent d’un département tous les dix ans, au profit principalement du tissu urbain, des bâtiments et des infrastructures linéaires de transport.

Trois fois plus rapide que la croissance de la population, cette artificialisation du territoire notamment au Pays Basque constitue une menace majeure pour la biodiversité, qui subit la disparition des habitats et la fragmentation du paysage par les barrières physiques, lumineuses et sonores et augmente aussi le risque d’inondation et de dégradation des biens à cause de l’eau qui ne s’évacue plus correctement.
Les pouvoirs publics se sont emparés du sujet ces dernières années, avec notamment l’adoption en 2018 de l’objectif « zéro artificialisation nette » comme orientation structurante du plan national en faveur de la biodiversité.

Pour contenir l’étalement urbain, évoluer vers un mode d’habitat plus dense et requalifier les friches, une part importante des leviers relève du champ du génie écologique. Cependant, les pouvoirs publics, ne peuvent pas à eux seuls lutter contre ce phénomène, c’est toute la filière BTP qui doit s’engager.

C’est pour cela que nous nous sommes engagés dans cette démarche pour notre futur projet immobilier à Biarritz

Comment  « rendre au vivant » un sol bétonné ou pollué, une friche urbaine ou industrielle ? Quelles sont aujourd’hui les solutions pour restaurer tout ou partie de ses fonctionnalités écologiques ? 

Le génie écologique au service des sols et de la biodiversité

L’expertise, l’ingénierie et le partage des connaissances doivent nous aider à élargir la palette de solutions : mesures de planification, aménagements et constructions qui apportent confort tout en limitant l’emprise au sol, mécanismes financiers notamment pour restaurer des espaces naturels dégradés, Solutions fondées sur la Nature, gestion alternative des eaux pluviales, etc.
Un défi inspirant car il doit aussi nous permettre d’inventer de nouvelles formes urbaines pour une meilleure reconnexion à la Nature, élément indispensable de notre bien-être et de protection de l’environnement…

Limiter l’emprise au sol, recréer des espaces verts et jardins collectifs au service de l’habitat  sont au coeur de notre nouveau projet immobilier. Nous souhaitons aller encore plus loin en recyclant les enrobés aujourd’hui présents sur le terrain…

La Convention Citoyenne pour le Climat 2020 relatives à l’artificialisation propose 13 solutions concrètes pour mettre en place cette démarche.

• Définir ce qu’est l’artificialisation et limiter le nombre d’hectares maximum pouvant être artificialisés réduisant par 2 l’artificialisation des sols grâce à des PLUi et PLU conformes aux SCoT (et non plus compatibles)
• Interdire toute artificialisation des terres tant que des réhabilitations de friches commerciales, artisanales ou industrielles sont possibles dans l’enveloppe urbaine existante
• Prendre immédiatement des mesures coercitives pour stopper les aménagements de zones commerciales périurbaines très consommatrices d’espace
• Protéger fermement et définitivement les espaces naturels, les espaces agricoles périurbains et les forêts périurbaines. S’assurer d’une gestion durable de l’ensemble des forêts privées et publiques. S’assurer de la création de ceintures maraîchères autour des pôles
• Faciliter les changements d’usage des terrains artificialisés non occupés
• Faciliter les réquisitions de logements et bureaux vacants
• Permettre la construction d’immeubles collectifs dans les zones pavillonnaires
• Faciliter les reprises et réhabilitations des friches, notamment par la possibilité pour les communes d’exproprier les friches délaissées depuis 10 ans ou plus
• Évaluer le potentiel de réversibilité des bâtiments avant toute démolition et de toutes constructions nouvelles
• Renforcer les contrôles du respect des obligations de protection des espaces et de limitation de consommation des terres non urbanisés, sanctionner pénalement les manquements
• Sensibiliser à l’importance et l’intérêt de la ville plus compacte, et construire une nouvelle culture de l’habitat collectif
• Financer les rénovations des logements dans les petites communes & cœur de ville
• Rendre les centres plus attractifs par la revitalisation des commerces et le maintien des écoles en milieu rural